Samedi 27 Juillet
 

Prie pour commencer

Avant de lire le texte biblique, rends-toi disponible pour faire de ce temps un moment à part. Tu peux prier ou simplement « faire une pause » en silence avant de passer à l’étape suivante.

2 Chroniques 22.1-9

1Les habitants de Jérusalem firent régner à sa place Achazia, son plus jeune fils, car la troupe qui avait fait irruption avec les Arabes dans le camp avait tué tous ses aînés. C'est ainsi qu'Achazia, fils de Joram, le roi de Juda, devint roi. 2Achazia avait 22 ans lorsqu'il devint roi et il régna un an à Jérusalem. Sa mère s'appelait Athalie et c'était la petite-fille d'Omri.

3Il marcha lui aussi sur les voies de la famille d'Achab, car sa mère le poussait au mal par ses conseils. 4Il fit donc ce qui est mal aux yeux de l'Eternel comme la famille d'Achab, car il y trouva après la mort de son père des conseillers pour sa perte.

5Suivant leur conseil, il partit avec Joram, le fils d'Achab, roi d'Israël, en guerre contre Hazaël, le roi de Syrie, à Ramoth en Galaad. Les Syriens blessèrent Joram. 6Joram repartit à Jizreel pour se faire soigner des blessures que les Syriens lui avaient infligées à Rama, lorsqu'il se battait contre Hazaël, le roi de Syrie. Achazia, fils de Joram et roi de Juda, descendit alors pour voir Joram, fils d'Achab, à Jizreel, parce qu'il était blessé.

7Par la volonté de Dieu, ce fut pour sa ruine qu'Achazia se rendit auprès de Joram. Une fois arrivé, il sortit avec Joram vers Jéhu, petit-fils de Nimshi, que l'Eternel avait désigné par onction pour exterminer la famille d'Achab. 8Alors qu'il exerçait la justice contre la famille d'Achab, Jéhu rencontra les chefs de Juda et les neveux d'Achazia qui étaient au service d'Achazia, et il les tua. 9Il rechercha Achazia et on s'empara de lui dans Samarie, où il s'était caché. On l'amena auprès de Jéhu et on le fit mourir. Puis on l'enterra, car on se disait: «C'est le petit-fils de Josaphat, qui, lui, cherchait l'Eternel de tout son coeur.» Et il ne resta personne de la famille d'Achazia qui soit apte à régner.

Voir les questions

Avant de lire le commentaire ci-dessous, prends un moment pour penser au texte :
  • Que se passe-t-il dans ce texte ou de quoi parle-t-il ?
  • Quelle est la signification du texte :
    • pour le monde de l’époque ?
    • pour le monde d’aujourd’hui ?
  • Quelles sont les implications du texte pour moi, pour les relations avec mes proches, avec les autres et avec Dieu ?
  • Y a-t-il une promesse, un avertissement, un encouragement ?

LEUR CŒUR MÉDITE LA RUINE ET LEURS LÈVRES CAUSENT DU MAL

Là où s’est installée une culture de la violence, qui pourra redresser le pays ? Certainement pas Achazia, unique survivant de sa fratrie, devenant roi par la volonté des habitants de Jérusalem (1). Probablement faut-il entendre par là, non pas par un choix « démocratique », mais par la collusion de quelques grandes familles à la recherche d’un roi fantoche. Aussi Achazia est le type du souverain à la fois soumis aux influences pernicieuses de sa mère Athalie, fille d’Achab et de Jézabel, et à la voix perfide de ses conseillers (4) cherchant eux-mêmes à provoquer sa propre perte1. L’histoire des nations témoigne que cette situation n’est pas rare. Malheureux ce roi auprès de qui ne se tient pas un seul sage ! Dans ce récit il n’est point question de piété, encore moins d’alliance. Le Dieu de Moïse a été expulsé de Jérusalem. Le mal règne. Tout transpire de violence, de sournoiserie, de désespérance.

Comment dans un tel contexte ne pas aspirer à la parole d’Ésaïe 9.5 : « Un enfant nous est né, un fils nous est donné et la souveraineté reposera sur ses épaules ; on l’appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, père éternel, Prince de la paix ». Achazia semble à l’opposé du Christ. Pourtant, tout à coup, Dieu apparaît dans ce récit comme celui qui pose une limite au mal (7) par le bras de Jéhu (cf. 2 R 9). Achazia ne devra son ensevelissement qu’au fait qu’il était petit-fils de Josaphat, lequel « a recherché le Seigneur de tout son cœur » (9).
J'aime, je partage
Notes:
  • 1 Proverbes 24.2

Réagir au commentaire

Vous avez une remarque sur ce commentaire ? Vous pouvez utiliser ce formulaire pour contacter notre équipe

En pratique Comment peux-tu mettre en pratique le texte biblique lu aujourd'hui ?

A méditer

Que la Bible porte cette histoire à notre mémoire est une invitation à ne pas désespérer dans les conditions tragiques du temps. Pour qui espère en Jésus Christ, le mal, toujours actif, a perdu son pouvoir de désespérance.

Prier avec : le Psaume 36

1Au chef de choeur. Du serviteur de l'Eternel, de David.

2La parole de révolte du méchant pénètre au fond de mon coeur: la crainte de Dieu n'est pas devant ses yeux, 3car il se voit d'un oeil trop flatteur pour reconnaître son crime et le détester. 4Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses; il renonce à être sage, à faire le bien. 5Il médite l'injustice sur son lit, il s'engage sur une voie qui n'est pas bonne, il ne repousse pas le mal.

6Eternel, ta bonté s'élève jusqu'au ciel, ta fidélité atteint les nuages. 7Ta justice est aussi haute que les montagnes de Dieu, tes jugements sont profonds comme le grand océan. Eternel, tu secours les hommes et les bêtes. 8Combien ta bonté est précieuse, ô Dieu! A l'ombre de tes ailes les hommes cherchent un refuge. 9Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, et tu les fais boire au torrent de tes délices, 10car c'est auprès de toi qu'est la source de la vie, et c'est par ta lumière que nous voyons la lumière.

11Etends ta bonté sur ceux qui te connaissent, et ta justice sur ceux dont le coeur est droit! 12Que le pied de l'orgueilleux ne m'atteigne pas, et que la main des méchants ne me fasse pas fuir!

13Ils tombent déjà, ceux qui commettent l'injustice; ils sont renversés, et ils ne peuvent pas se relever.

Ce site utilise des cookies pour mesurer l’audience afin d'optimiser et personnaliser son contenu. Notre but est d'améliorer votre expérience utilisateur. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies.