Dans ces quelques versets, l’apôtre Paul nous fait toucher du doigt le lien entre notre vie actuelle et la vie éternelle que notre Dieu veut nous offrir. Nos préoccupations quotidiennes de toutes sortes nous empêchent trop souvent de réaliser que notre vie d’aujourd’hui est l’antichambre de notre vie future.

Morts et ressuscités avec Christ

La brièveté des versets 1 et 2 s’inscrit dans le contexte d’autres affirmations de Paul, qui les éclairent et les complètent¹. Une fois de plus, l’apôtre nous encourage à nous attacher à Christ sans tergiverser.

Deux mondes

Deux réalités se présentent à nous :
- Les réalités actuelles peuvent dépendre avant tout de ce que nous ferons, de nos performances, de notre aptitude à nous en sortir le mieux possible, grâce au système D si nécessaire. Dans de telles conditions, nous avons recours à Dieu comme à des béquilles, lorsque, dans notre vie quotidienne, nous nous sommes cassé une jambe. Bien que Dieu soit plein de bonté et de miséricorde, il n’apprécie guère ce genre de relation superficielle et intéressée².
- Les « réalités d’en haut », elles, ne dépendent pas des choses « qui sont sur la terre » (2), instables, passagères. Elles s’appuient sur tous les effets de la mort et de la résurrection du Christ, qui ont pour but de nous réconcilier avec Dieu (2.11) et de nous arracher à tout ce qui est vain et passager³. Donc, accordons résolument à Jésus une confiance pleine et entière.

Comment manifester notre choix ?

Souvenons-nous régulièrement de remercier Jésus d’être lui-même l’initiateur de notre foi, de notre salut, de notre communion avec Dieu et des nombreux privilèges qui leur sont liés.
Jésus-Christ reviendra sur cette terre. Et l’apôtre Paul promet qu’alors nous partagerons sa gloire (4). Et dans cette perspective, il nous encourage à mettre patiemment en pratique le programme riche et varié qu’il nous propose dans toute la dernière partie de sa lettre. Nous en aborderons la méditation dès demain.