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Colossiens 3.12-17
12Ainsi donc, en tant qu'êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. 13Supportez-vous les uns les autres et, si l'un de vous a une raison de se plaindre d'un autre, pardonnez-vous réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. 14Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection. 15Que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans votre coeur. Et soyez reconnaissants.
16Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse! Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantez pour le Seigneur de tout votre coeur sous l'inspiration de la grâce. 17Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus en exprimant par lui votre reconnaissance à Dieu le Père.
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A méditer
« En tant qu’êtres choisis par Dieu… » (3.12). Les yeux fermés, le cœur ouvert, nous pouvons redire simplement et lentement ces mots ; goûter la paix profonde qu’ils diffusent : « J’ai été choisi(e) par Dieu… Je suis aimé(e) de lui… ». Il ne s’agit pas de sentimentalisme, mais d’un fait qui engage et transforme toute notre existence.
Prier avec : le Psaume 87
1Psaume, chant des descendants de Koré. La ville qu'il a fondée sur les montagnes saintes,
2la ville de Sion, l'Eternel l'aime plus que toutes les demeures de Jacob. 3On a dit sur toi des choses glorieuses, ville de Dieu! - Pause.
4Je mentionne l'Egypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent. Voici le pays des Philistins, Tyr, ainsi que l'Ethiopie: c'est là qu'ils sont nés. 5Mais de Sion il est dit: «Tous y sont nés, et c'est le Très-Haut qui l'a fondée.» 6L'Eternel compte en inscrivant les peuples: «C'est là qu'ils sont nés.» - Pause.
7Ceux qui chantent et ceux qui dansent s'écrient: «Toutes mes sources sont en toi.»
À un moment de sa vie, Paul a déploré : « … je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas… Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Rm 7.19, 24). Il a expérimenté l’impuissance humaine à faire le bien. Face à cette douloureuse expérience, il découvre le privilège de pouvoir s’identifier à l’œuvre du Christ. Comme nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes le bien que nous désirons, il faut nous souvenir que notre baptême nous identifie à la mort et à la résurrection du Christ. Étant donc morts par notre assimilation à la mort de Jésus, nous sommes morts au péché. Celui-ci n’a plus d’emprise sur nous. Nous pouvons alors nous revêtir des attributs de l’homme nouveau.
Un artiste a décrit cette dynamique dans un tableau de la Résurrection du Christ exposé au Musée russe de Saint-Pétersbourg. Par une habile représentation graphique, il montre que nos défauts sont neutralisés par les vertus correspondantes. Par exemple l’avarice (5). Ce n’est pas en répétant mille fois « je ne dois pas être avare » que l’avare se libérera de son avarice. C’est en accueillant, par la grâce, une attitude altruiste et généreuse, que son avarice peut s’estomper. Ainsi l’amertume. Il est vain de vouloir changer une personne nourrie d’amertume, tant qu’elle est convaincue d’être victime de tous les malheurs du monde. C’est seulement lorsque l’amour et la paix du Christ se fraient un chemin dans son esprit qu’elle peut recevoir la paix du cœur qui lui permettra de poser un autre regard sur son existence.