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Luc 9.37-43a
37Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. 38Alors, du milieu de la foule, un homme s'écria: «Maître, je t'en prie, jette les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique. 39Un esprit s'empare de lui et tout à coup il pousse des cris; l'esprit le secoue violemment, le fait écumer et le quitte à grand-peine, après l'avoir tout brisé. 40J'ai prié tes disciples de le chasser et ils n'ont pas pu.» 41«Génération incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous et devrai-je vous supporter? Amène ton fils ici.» 42Tandis que l'enfant s'approchait, le démon le jeta par terre et le secoua violemment, mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant et le rendit à son père. 43Tous furent frappés par la grandeur de Dieu.
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- Quelle est la signification du texte :
- pour le monde de l’époque ?
- pour le monde d’aujourd’hui ?
- Quelles sont les implications du texte pour moi, pour les relations avec mes proches, avec les autres et avec Dieu ?
- Y a-t-il une promesse, un avertissement, un encouragement ?
RETOUR SUR TERRE
- 1 Nom précisé en Jn 18.10
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Vous avez une remarque sur ce commentaire ? Vous pouvez utiliser ce formulaire pour contacter notre équipeEn pratique Comment peux-tu mettre en pratique le texte biblique lu aujourd'hui ?
A méditer
« Jusqu’à quand devrai-je vous supporter ? » C’est Jésus lui-même qui apporte la réponse à sa question. Il nous envoie le Saint-Esprit qui prend le relais de sa puissante présence (Ac 1.8). Le livre des Actes, puis de nombreuses biographies, en montre l’activité.
Prier avec : le Psaume 109.1-17
1Au chef de choeur. Psaume de David. Dieu que je célèbre, ne te tais pas,
2car le méchant et le trompeur ouvrent la bouche contre moi, ils me parlent avec une langue mensongère, 3ils m'enveloppent de discours haineux et me font la guerre sans raison.
4Alors que je les aime, ils sont mes adversaires, mais moi, je recours à la prière. 5Ils me rendent le mal pour le bien, et de la haine pour mon amour.
6Place-le sous l'autorité d'un méchant, et qu'un accusateur se tienne à sa droite! 7Quand on le jugera, qu'il soit déclaré coupable, et que sa prière passe pour un péché! 8Que sa vie dure peu longtemps, et qu'un autre prenne sa charge! 9Que ses enfants deviennent orphelins, et sa femme veuve! 10Que ses enfants soient vagabonds et mendiants, qu'ils cherchent leur nourriture loin de leur maison en ruine! 11Que le créancier s'empare de tout ce qui lui appartient et que les étrangers pillent le fruit de son travail! 12Que personne ne lui montre plus de bonté, que personne ne fasse grâce à ses orphelins! 13Que ses descendants soient exterminés et que leur nom disparaisse dans la génération suivante! 14Que la faute de ses ancêtres soit rappelée devant l'Eternel et que le péché de sa mère ne soit pas effacé, 15qu'ils soient toujours présents devant l'Eternel, et qu'il supprime leur souvenir de la terre! 16En effet, il ne s'est pas souvenu d'exercer la bonté, il a persécuté le malheureux et le pauvre, jusqu'à faire mourir l'homme au coeur brisé.
17Il aimait la malédiction: qu'elle tombe sur lui! Il ne voulait pas de la bénédiction: qu'elle s'éloigne de lui!
Porter sa croix
Les disciples étaient perturbés par les paroles de Jésus annonçant le rejet qu’il devrait subir (22). Il serait pervers, au nom de la souffrance subie par Jésus, de laisser le diable agir dans la vie de ceux qui lui demandent le secours. La maladie, l’oppression, les désordres psychiques, l’abattement spirituel ne sont pas une manière de « porter sa croix ». Au contraire, la croix nous libère de la tentation, pour préserver notre propre sécurité, de renoncer à combattre les œuvres du diable. Même lors de son arrestation qui le conduit à la croix, Jésus guérira encore l’oreille de Malchus1 (22.51).Délivrance ou guérison ?
Le démon ne peut pas se cacher en présence de Jésus (42). Jésus n’est pas intimidé, il identifie l’esprit impur, le menace, puis il guérit l’enfant. S’agit-il ici d’une guérison, d’une délivrance, ou des deux à la fois ?